« On a été tétanisé par l’idée qu’on pouvait être intolérant et du coup nous avons toléré l’intolérable » Elisabeth Badinter

Le texte, ci-dessous, qui nous est parvenu de nos collègues israéliens, témoigne de l’horreur perpétré par le hamas. Le refus de nommer les auteurs de ces actes déshumanisés : terroristes, est un déni de la réalité qui tente de minimiser, voire d’excuser la barbarie et indirectement participa à la déshumanisation.

La Fedepsy en diffusant la lettre de nos collègues, vise, comme toujours, à nous interroger, nous psychanalystes, comment combattre la déshumanisation qui prend de l’ampleur dans nos sociétés.

Cette interrogation est à faire dans tous les domaines : historiques, sociétaux, sociaux, politiques, techniques, biologiques et dans l’organisation du travail.

La lutte contre la déshumanisation est un gain sur les destins pulsionnels autre que la haine, la violence, et la désobjectalisation.

Jean-Richard Freymann et Liliane Goldsztaub

22 octobre 2023

Lettre de la Société Psychanalytique en Israël