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Séminaire “L’inconscient c’est la politique” (Colmar)

23 février 2022 à 20 h 00 min - 22 h 00 min

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Un événement le 18 octobre 2023 à 20 h 00 min

Séminaire “L’inconscient c’est la politique”

Ce séminaire est animé par  Yves Dechristé et Daniel Humann

Reprise le mercredi 18 octobre 2023 à 20h15 à l’Hôpital de jour, 17 avenue de Rome à Colmar en présentiel, une fois par mois.

Inscription auprès d’Yves Dechristé : yves.dechriste@ch-colmar.fr ou  de Daniel Humann : daniel_humann@hotmail.fr

Séminaire « L’inconscient c’est la politique »

Argumentaire 2023

La formule « l’inconscient, c’est la politique », énoncé par Lacan dans le séminaire La logique du fantasme (1966-1967) est désormais célèbre, elle n’en demeure pas moins chargée d’énigmes et d’interrogations.

C’est cette dimension d’inconnue que nous avons cherché à explorer en partant initialement du rapprochement que l’on peut faire entre cette formule et cette autre qui semble entrer en écho avec la première, « l’inconscient, c’est le discours de l’Autre ».

C’est ainsi que nous avons été amené à reprendre dans un premier temps, après la lecture de la leçon du 10 mai 1967, tout en nous appuyant sur les séminaires qui entourent cette période (Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse (1963), D’un Autre à l’autre (1968), L’envers de la psychanalyse (1969)), la question de l’Autre, et avec elle, celles du complexe d’Œdipe, de la métaphore paternelle, des enjeux du fantasme. Nous avons poursuivi ce questionnement en reprenant les questions de pulsion de mort, de père réel, du discours du maître.

Ces reprises se faisaient en lien avec les questions que nous posent la clinique contemporaine, notamment celle du transsexualisme.

Cette année, nous souhaitons poursuivre notre questionnement en repartant de la question des discours. Le sujet, qu’il soit névrosé ou pervers, est confronté à une perte de jouissance du fait de son aliénation au symbolique, au discours de l’Autre. Du fait de cette aliénation, l’accès au réel lui est barré. Si le sujet est structuré par le signifiant, il est aliéné à son insu à un discours. Discours qui lui fait miroiter une jouissance possible, alors même que cela est impossible puisque le sujet est discours.

La politique relève fondamentalement d’une théorie des discours, elle est le domaine des fausses promesses, en garantissant une jouissance sur laquelle nul parlêtre ne peut avoir prise.

Ce qui nous amènera à poursuivre notre cheminement en nous centrant au moins autour de trois axes de réflexion ;

  • la politique de l’analyste, qui a à se repérer sur son manque à être, par opposition au discours du politique, sur la béance du réel ouverte par la prise du sujet dans le langage,

  • Par quelles interventions peuvent se produire des « effets sujet », se manifestant par l’expérience qu’il « s’est passé quelque chose », entraînant des effets de surprise, de curiosité, de plus grande liberté d’association, d’intérêt pour les mots, avant toute interprétation proprement dite ? Il y est question de la position de l’analyste et de son désir d’analyste.

  • Quels liens peut-il y avoir entre le discours politique, discours capitaliste, et pathologie actuelle ?

Yves Dechristé et Daniel Humann

Détails

Date:
23 février 2022
Heure :
20 h 00 min - 22 h 00 min