Voici l’affiche sur une matinée intitulée :
Les topos de Grothendieck : une approche nouvelle de l’inconscient ?
Les personnes intéressées peuvent prendre contact avec Hervé Gisie : herve.gisie@orange.fr
Voici l’affiche sur une matinée intitulée :
Les topos de Grothendieck : une approche nouvelle de l’inconscient ?
Les personnes intéressées peuvent prendre contact avec Hervé Gisie : herve.gisie@orange.fr
Voici le programme et le bulletin d’inscription pour la journée de la Société de Psychiatrie de l’Est du 18 novembre 2022 dont le thème est : “La psychiatrie n’en dort plus”.
Fiche d’inscription 18.11.2022
EXPOSITION
Dans le cadre de la semaine des réfugiés, La Compagnie 12:21 collabore avec l’association Parole Sans Frontière.
A cette occasion, vous êtes cordialement invités à l’exposition “Cheminements graphiques”du 16 au 18 juin 2022 à la salle des Colonnes au 10 Rue du Hohwald
Cette exposition témoigne du travail effectué à l’atelier artistique à visée thérapeutique de l’association.
Vous trouverez ci-dessous le flyer Projet hospitalité et cheminements graphiques.
NOUVELLE PARUTION
Thierry Vincent nous informe de la parution de l’ouvrage, auquel il a participé, dirigé par Pascal Roman et Emmanuel Schwab Adolescences et devenir-adulte. Entre ruptures et continuités, éditions In press, collection “Ouvertures psy”.
Information CONGRES de la Freud-Lacan Gesellschaft de Berlin.
Voici l’affiche (en pdf) d’un congrès (en langue allemande) de la Freud-Lacan-Gesellschaft qui aura lieu à Berlin du 3 au 5 décembre 2021, en vidéoconférence.
Voici un article, paru dans L’Humanité du 23 mars 2021, concernant le dernier ouvrage d’Elisabeth ROUDINESCO “Soi-même comme un roi. Essai sur les dérives identitaires”, Paris, Seuil, mars 2021.
Chaque semaine, pendant cette période de confinement, le site des éditions Oui’Dire propose d’écouter sept contes racontés par des conteurs, sept récits en version intégrale avec l’autorisation des artistes :
Cette écoute ne remplacera pas la présence vivante de la conteuse ou du conteur. L’art du conte est un art vivant, un art de la relation, relation à l’autre, à l’autre en nous, un fil qui se tisse entre les paroles du passé, du présent et celles à venir.
Les contes, paroles vivantes et nomades, ont traversé les siècles et les frontières sans papiers, transmis de bouche à oreille. Depuis l’aube de l’humanité, les femmes et les hommes se sont raconté des histoires pour se parler, se poser des questions. Pour rêver !
Dans la tradition, les contes ne se racontaient qu’à la nuit tombée et en hiver.
En ces temps de confinement, ces paroles de la nuit et de l’hiver peuvent nous réchauffer et nous éclairer. Quand les liens avec les autres risquent de s’effilocher, elles sont invitation à la rencontre et au voyage. Elles sont des huiles essentielles pour celles et ceux qui œuvrent pour la vie, à l’hôpital et en dehors. Elles nous accompagnent pour retisser ce que la vie défait. Elles nous récréent et nous recréent.
Ces contes sont une nourriture pour tous et peut-être davantage pour les grands que pour les petits…
Pauline Wagner
En ces temps de confinement et d’introspection, pourquoi ne pas plonger dans l’histoire de la psychanalyse avec un documentaire sur Freud ?
Il s’agit d’une biographie d’un Freud plus intime avec pas mal d’images et vidéos
https://www.franceculture.fr/psychanalyse/regardez-freud-portrait-dun-juif-sans-dieu-et-revenez-aux-sources-intimes-et-politiques-de-la
Conférence animée par le Dr André Michels, psychiatre, psychanalyste (Luxembourg)
26 novembre 2019 à 19h – Campus Limpersberg
Voici la réponse de nos collègues au texte “La psychanalyse est une science à part entière”.
N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques !
Jean-Richard Freymann, Président de la FEDEPSY
TRIBUNE. « La psychanalyse est une science à part entière »
Un groupe de psychanalystes répond à une tribune, publiée sur notre site, demandant de les exclure des tribunaux et de l’enseignement universitaire
Par Aspasie Bali (psychologue), Gorana Bulat-Manenti (psychologue), Jeannette Daccache (psychiatre) Gérard Pommier (psychiatre) et Dominique Roth (psychanalyste)
Publié le 28 octobre 2019 à 12h27
Plusieurs psychanalystes et psychologues ont souhaité réagir à la tribune publiée sur le site de « l’Obs » intitulée « Pourquoi les psychanalystes doivent être exclus des tribunaux ». Nous reproduisons leur texte ci-dessous.
« L’inceste, ça ne fait pas tellement de dégâts. » Ce docu dézingue la psychanalyse
Le lecteur de la tribune publiée dans « l’Obs » prend connaissance d’un réquisitoire. Les accusations qu’elle contient diffament les dizaines de milliers de cliniciens qui s’inspirent de la psychanalyse. En un siècle, cette dernière a conquis les esprits éclairés à travers la planète. Elle est, par exemple, reconnue comme une science d’Etat en Chine. En France, le vocabulaire freudien fait partie du langage ordinaire, comme le montre l’utilisation courante des mots comme « lapsus », « actes manqués », « refoulement », etc.
Si le lecteur impartial a connaissance des critiques formulées dans la tribune, que conclura-t-il à propos de la scientificité ? Il existe des « sciences conjecturales ». Entre autres, l’économie et les sciences politiques. Ces dernières ne s’appuient que sur leur propre épistémologie, et sur des algorithmes performatifs… Ceux qui nous contestent prétendraient-ils interdire l’enseignement des sciences conjecturales à l’université, sous prétexte qu’elles ne disposent pas des mêmes critères que les « sciences expérimentales » ?
Le savoir-faire du psychanalyste est une sorte d’art
Il faut ajouter que la psychanalyse n’est pas une science conjecturale. Sa méthode est d’abord expérimentale : elle est strictement cadrée sur ce que dit un patient singulier. Cette méthode, du divan et du fauteuil, libère la parole. La mise en série d’un grand nombre de patients dégage des invariants, réguliers et classifiables : névroses, psychoses ou perversions. Ces résultats permettent de faire des diagnostics, des pronostics et d’orienter la thérapeutique. La psychanalyse est donc une science à part entière. Elle n’a cessé de s’améliorer en fonction de ses résultats, selon les exigences rigoureuses de Karl Popper. C’est le cas par exemple à propos de l’autisme. On ne saurait reprocher aux psychanalystes les hypothèses qu’ils faisaient il y a quarante ans, lorsqu’ils étaient les seuls à s’occuper des souffrances de la première enfance.
La scientificité ne fait pas du psychanalyste un technicien. Laisser parler la singularité de chaque patient demande une formation longue et difficile. Son savoir-faire est une sorte d’art, au sens où l’on peut parler de l’art du chirurgien ou du poète.
Qu’est-ce que les « sciences expérimentales » ont apporté de nouveau ? Elles ne proposent rien de plus que des rééducations, qui sont souvent des recettes de grands-mères. Elles s’adjoignent les médicaments, et un usage dévoyé des neurosciences cherche à les justifier. Mais l’expérience dit pourtant que la parole précède la croissance de l’organisme : un enfant auquel sa mère ne parle pas meurt. Le célèbre neuroscientifique Pierre Changeux a montré que – sans l’audition de la voix maternelle – les neurones cérébraux périclitent et meurent. Du point de vue des recherches les plus avancées, aucun neuroscientifique honnête ne sait localiser l’aire de la conscience, ni où se situe le sujet dans le cerveau. Le dernier livre du Pr Dehaene ne propose qu’une hypothèse, qui repose sur un processus, et non sur une localisation. D’ailleurs, s’il fallait admettre que le cerveau est un ordinateur, cela ne dirait pas qui introduit le logiciel.
Les patients ne sont pas des souris de laboratoire
L’expérience ordinaire ne suffit-elle pas ? Le sujet de la conscience n’apparaît que lorsque quelqu’un s’adresse à quelqu’un d’autre, au moins mentalement. Le sujet n’est donc pas dans le cerveau, sinon dans la rétroaction de l’interlocution. L’imagerie cérébrale ne saurait photographier un tel processus.
Enfin, il est vrai que la psychanalyse ne prouve pas ses résultats grâce à des statistiques effectuées en double aveugle : les patients ne sont pas des souris de laboratoire. En revanche, la méthode freudienne s’appuie sur les innombrables témoignages de ceux à qui la psychanalyse a permis de vivre.
Quant aux solutions que proposent les sciences expérimentales, elles ont déjà un résultat, avec les pseudo-diagnostics du TDA/H et des « dys » testés chez les très jeunes enfants à l’école. Ils installent une ségrégation sous un prétendu couvert scientifique, alors que les causes sont le plus souvent culturelles ou familiales.
Qu’exigent les inquisiteurs ?
Régulièrement attaquée depuis son enfance, non seulement la psychanalyse renaît de ses cendres, mais de plus, le nombre de psychanalystes s’accroît d’année en année. Ils prennent en charge en première ligne la souffrance psychique, qui est la plus importante pathologie française. Cet énorme marché intéresse beaucoup l’industrie pharmaceutique. Sans diffamer, le lecteur impartial remarquera que Big Pharma tire profit de l’appel du 22 octobre. Par exemple, six millions d’enfants aux USA prennent de la Ritaline (ce médicament contient des molécules considérées comme des drogues).
En France, Freud est enseigné depuis les classes de terminales. Sa scientificité lui a accordé sa place à l’Université. Son enseignement devrait faire partie de la formation de chaque psychiatre et de chaque psychologue. Nous souhaitons une formation pluridisciplinaire, sans pensée unique. Nous ne sommes pas opposés aux rééducations, qui peuvent accompagner le traitement de fond de la souffrance psychique. La tolérance est nécessaire. Elle permettra aux recherches de progresser.
Les signataires :
Aspasie Bali, psychologue PhD, psychanalyste ;
Gorana Bulat-Manenti, psychologue PhD, psychanalyste ;
Pr Jeannette Daccache, psychiatre, psychanalyste ;
Pr Gérard Pommier, psychiatre, psychanalyste ;
Dominique Roth, psychanalyste