Jean-Richard FREYMANN – Eloge de la perte

Éloge de la perte
Perte d’objets, formation du sujet ?
Arcanes-érès coll. « poche », 2015 ; 1e éd. 2006
Préface de Roland Gori

4e de couverture
En prenant à rebrousse-poil les langages dominants, Jean-Richard Freymann propose un éloge de la perte, subversif, contrastant avec les idéologies thérapeutiques qui cultivent l’avoir, l’adaptation et une guérison pensée en termes de protocoles et d’évaluations, soutenant que la psychanalyse est une école de création.
La question de l’objet est ici envisagée à la fois dans l’actualité et dans les perspectives de la cure analytique avec cette hypothèse qui traverse l’ouvrage : si on est prêt à perdre de la consistance de l’objet, le désir inconscient se développe et le sujet se déplie. Mais quelles en sont les conditions incontournables ? L’auteur rappelle par là que l’objet en psychanalyse est mosaïque : objet narcissique, objet Moi, objet spéculaire, objet partiel, objet a, et que son destin est singulier dans le temps psychique. Il propose aux professionnels et aux gens de culture plusieurs genèses de l’objet que « le temps pour comprendre » révèle : objet phobique, objet fétiche, objet transgénérationnel, à partir d’un nouveau modèle de la constitution subjective qui passe par Franz Kafka, François Villon, Saint Augustin, Ray Charles.

Lucien ISRAËL – La parole et l’aliénation

Deux séminaires
1988-1989 : Révision impertinente de quelques concepts psychanalytiques
1990 : L’aliénation?
Arcanes-érès coll. « poche », 2015 ; 1e édition 2007?
Préface de Charlotte Herfray

4e de couverture
La réédition de deux séminaires de Lucien Israël invite à une révision impertinente de quelques concepts psychanalytiques. Loin des discours psys qui véhiculent sans vergogne des notions ignorant le sujet en le réduisant à des fonctions ou des comportements observables, Lucien Israël maintient haut et fort la rigueur du discours de Freud et Lacan, et affirme que le sujet se constitue dans et par la parole.
« Plus près du bruissement de la langue que d’un texte littéraire, nous retrouvons dans ces deux séminaires une pensée forte et une parole qui ont su nous éveiller. Elles ont contribué à mettre au travail des centaines d’étudiants et d’auditeurs en recherche d’eux-mêmes et en quête de repères et d’idéaux pour soutenir leurs activités thérapeutiques. » Charlotte Herfray

 

Frédéric FOREST – Freud, Lacan Anatomie d’un passage

Arcanes-érès, 2015
Préface de Alain Vanier

4e de couverture
L’auteur effectue une lecture originale de l’œuvre lacanienne à travers la notion de « réseau » en mettant au jour des liens inédits avec l’œuvre freudienne.
Cet ouvrage revient sur les points communs des œuvres de Lacan et de Freud et sur leurs différences, au moyen d’une approche inédite fondée sur le concept de « réseau ». L’auteur y apporte ainsi des éléments de réponse à une question qui agite la communauté des chercheurs en psychologie, psychanalyse et des psychanalystes, sur la nature du « passage » de Freud à Lacan, c’est-à-dire sur le statut de la relecture effectuée par Lacan.

Chawki AZOURI – J’ai réussi là où le paranoïaque échoue

Arcanes-érès, 2015
Préface de Élisabeth Roudinesco

4e de couverture
Le cas Schreber occupe une place particulière dans l’œuvre de Freud. En le reliant aux relations personnelles dans lesquelles celui-ci était pris à ce moment-là avec ses disciples, l’auteur mêle élaboration de la théorie et histoire de l’institution analytique.
J’ai réussi là où le paranoïaque échoue reprend une phrase de Freud dans une lettre à Ferenczi de 1910 contemporaine de son analyse du cas Schreber. Azouri lui donne une place centrale dans la théorie de Freud sur le cas Schreber, dans la poursuite – avec Jung et Ferenczi – de son analyse originelle avec Fliess, enfin dans la question de la fin de l’analyse et de l’organisation institutionnelle qu’elle induit.

Paul RISSER – Institution et psychanalyse. Parcours d’un psychiatre

Arcanes-érès, 2014
Préface de Michel Patris

4e de couverture
Voici un récit de voyage en terre de psychiatrie, contrée semée d’embûches, de mensonges et de lâchetés « trop humaines » où se joue le vrai drame de la folie. Paul Risser nous conduit de ses débuts en centre hospitalier de conception asilaire, à l’avènement de la psychiatrie en secteurs, dans des établissements entièrement neufs.
Les réformes se succèdent avec une réelle évolution des structures d’accueil, conçues de manière moderne et pour une autre forme de pratique. Mais bien des difficultés naissent ; les changements sont pensés sans tenir compte de leur mise en place dans les institutions, au quotidien et sur le terrain. Même l’architecture de ces nouveaux lieux de vie crée bien des problèmes tant aux soignants qu’aux patients. Et l’on constate que les bonnes intentions peuvent se transformer en conditions de travail infernales, et ne pas apporter d’amélioration aux conditions de vie des patients.
Tout au long de son parcours professionnel, l’auteur, guidé par un attachement profond à la psychanalyse, s’est attaché avec beaucoup de conviction à faire évoluer les soins proposés aux patients. Son témoignage croise l’histoire de la psychiatrie strasbourgeoise et de ses acteurs (Théophile Kammerer, René Ebtinger, Lucien Israël notamment) et interroge le devenir de cette spécialité.

Lucien ISRAEL – L’amour de la transmission. Lucien Israël par lui-même

Lucien ISRAËL
Arcanes-érès, 2014

4e de couverture
« La psychanalyse garde pour moi tout l’émerveillement des premières rencontres ! »
Cette phrase de Lucien Israël éclaire sa trajectoire de professeur de psychiatrie et de psychanalyste, les motivations et le contenu de son enseignement.
Dans les textes majeurs, inédits ou épuisés, ici rassemblés, Lucien Israël se révèle en tant qu’homme et en tant que praticien de la psychanalyse. Ces écrits cliniques très actuels font œuvre de transmission de sa réflexion et de son savoir, de son expérience et des idées neuves qu’il n’a cessé de développer, en particulier sur le transfert en psychanalyse, là où se trouve, disait-il, le ressort de la cure.
Lucien Israël (1925-1996) était professeur de psychiatrie, chef de service au centre hospitalier universitaire de Strasbourg et psychanalyste. Membre de l’École freudienne de Paris jusqu’à sa dissolution, il a déterminé avec Moustapha Safouan l’orientation presque exclusivement lacanienne de la psychanalyse à Strasbourg.
Présentation de Jean-Richard Freymann, Daniel Lemler et Jean-Claude Depoutot

Jean-Richard FREYMANN – L’art de la clinique. Les fondements de la clinique psychanalytique

Arcanes-érès, 2013
Préface de Marcel Ritter

4e de couverture
« Jean-Richard Freymann nous invite à un grand périple à travers la clinique psychanalytique en empruntant un parcours bien balisé, jalonné d’arrêts à des points de vue soigneusement choisis qui se découvriront au fil de la lecture. Ces points de vue sont sans cesse articulés avec son expérience de psychanalyste, concernant en particulier le transfert, et accompagnés d’un certain nombre d’hypothèses dont chacune mérite d’être prise en considération. » M. Ritter
Profondément ancré dans un travail de recherche à partir de la théorie lacanienne, cet ouvrage redéfinit la portée de la clinique psychanalytique par rapport à toutes les psychopathologies, et donne des voies thérapeutiques. Il constitue un outil de formation incontournable pour tous les psys, quelle que soit leur obédience technique.